Quelle couverture préférez-vous ?

En 2015 le marché de l’assurance a perçu 241 milliards d’euros de cotisations et a versé, en contrepartie, 181 milliards de prestations aux assurés, selon une étude de la Drees. Ce marché fructueux est composé de trois familles dont les sociétés d’assurance, les institutions de prévoyance et les mutuelles. De l’assurance habitation à la complémentaire santé en passant par la retraite, ces organismes gèrent beaucoup d’étapes de notre vie ! Mais quels sont les préférences des Français en matière d’assurance ?

Constat

Vous êtes nombreux à préférer assurer les risques sociaux comme la maladie, la vieillesse ou encore la pauvreté. Cette branche représente 69 milliards de cotisation et 50 milliards d’euros de prestations versées, ce qui représente respectivement 29% et 27% du total.

Dans ce segment, la complémentaire santé, qui permet d’obtenir un remboursement de vos frais de santé au-delà du remboursement de votre régime obligatoire, représente 50% de celui-ci avec 51% des cotisations collectées. Cependant, les mutuelles restent les vedettes du marché avec 52% des cotisations collectées.

Qu'en est-il de la retraite ?

Il est rependu que les Français n’épargnent pas énormément pour leurs retraites mais on se rend compte que les produits de retraite supplémentaire sont les deuxièmes les plus prisés, avec 19% des cotisations collectées. Ces produits consistent à arrondir la pension allouée aux séniors par leur régime de retraite grâce à un système de capitalisation.

Les garanties décès représentent 12% des cotisations. Elles permettent, en cas de décès, de verser un capital (ou une rente) à votre conjoint ou pour l’éducation de vos enfants.

Sur ces deux secteurs de la retraite complémentaire et des risques décès, les compagnies d’assurance règnent.

Une répartition en pleine transformation

Cependant, même si ce n’est pas un sujet très poilant, ce secteur reste un marché en pleine évolution. Effectivement, en 2015, les risques sociaux étaient couverts à 50% par des contrats collectifs, souscrits par une entreprise au profit de ses salariés, et pour moitié par des contrats particuliers. Toutefois, la généralisation de la complémentaire santé depuis le 1er janvier 2016, qui consiste à ce que les entreprises souscrivent un contrat pour leurs salariés, a extrêmement altéré ce partage.

Le bilan sera dressé en fin d’année, au moment où toutes les dérogations auront pris fin et que toutes les entreprises auront dû répondre à cette généralisation.